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◄MITCH► preguntado en SportsArts Martiaux · hace 1 década

Responsabilité morale d’un enseignant face aux lésions de ses élèves?

Dans les arts martiaux et sports de combat, les blessures ou autres accidents sont très courants… Je ne sais pas trop comment poser cette question et me faire comprendre mais essayons :

Avec quel état d’esprit un maitre ou enseignant d’art martiaux, peut-il assimiler le fait que certains de ces élèves puissent se blesser gravement durant l’entrainement, ceci indépendamment du fait que chaque élève pratique sous sa propre responsabilité et que dans la majorité des cas, les accidents ne sont pas la faute ou responsabilité directe de l’enseignant . Je ne parle pas ici de possibles responsabilités civiles ou judiciaires (dans la majorité des cas, on demande aux élèves de signer une carte de non-responsabilité du Dojo en cas d’accidents et les élèves sont censés être couvert par une assurance par exemple…). Je voudrais plutôt parler de l’aspect psychologique et moral, comment assimiler la possible sensation de culpabilité dans le cas ou un élève souffre d’une lésion tres sérieuse qui puisse le marquer à vie et l’empêcher de continuer à pratiquer par exemple…

Merci de vos réponses… (Smilodon sort de ta tanière pour celle-ci SVP)

5 respuestas

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  • hace 1 década
    Respuesta preferida

    Mitch, je n'abandonne pas mes amis !!!! lollll

    Un senseï est toujours responsable moralement du comportement de ses élèves, c'est pourquoi il doit lui même avoir une haute valeur morale.

    Cette responsabilité s'exerce au dojo, mais également à l'extérieur. Un senseï forme de Hommes complets. comme e l'ai dit ailleurs, le budo doit améliorer l'homme et la société.

    A titre d'exemple je te citerai le cas de Maître Kambun Uechi premier Okinawaïen autorisé à enseigner en chine, qui a été blâmé car un de ses élèves avait tué son adversaire lors d'une rixe et on avait estimé qu'il aurait du enseigner la modération à son élève.

    Il a alors arrêté d'enseigner et n'a repris son enseignement que quinze ans plus tard sur l'insistance et le subterfuge d'un de ses compatriotes

    D'un autre côté, je te citerai aussi le cas de O'senseî qui a brisé les deux poignets de son uke qui l'attaquait sans retenue lors d'une démonstration et qui a été félicité par les maîtres présents.

    Tout est une question de circonstances.

    On ne peut pas tout généraliser et enfermer chaque cas dans une petite boite.

    Ce que doit apprendre la pratique, c'est la relativité de toute chose.

    Ne juge pas et tu ne sera pas jugé.

  • claude
    Lv 6
    hace 1 década

    salut

    Comme le dit si bien Stépane V le Sensei est responsable de tout le dojo , il est responsable dans le sens que c'est lui qui donne et doit donné toutes les recommandations, recommandations qui réduisent les risque de blessures au minimum. Les accidents et les blessures arrivent normalement quand les éléves ne suivent pas les recommandations du Sensei.

    Dernièrement un jeune s'est plaît d'injustice à plusieurs reprises sur ce forum. Son Sensei l'avait mis à la porte. Pourquoi? Parce que son Sensei lui avait donné une recommandation de terminer un exercice par une technique en particulier et que lui avait pris l'imitative de ne pas suivre la recommandation de son Sensei et de terminer en donner un coup de pied, coup de pied qui frappa le Sensei à la tête. Et le jeune crie toujours à l'injustice.

    Le Sensei est responsable en donna toutes les recommandations et les élèves sont responsable de suivre ces recommandations et si ils ne le font pas ils sont responsables d'avoir blesser un partenaire et de ne pas avoir obéi aux recommandations du Sensei et il y a-il quelque chose de plus détestable que de se faire blesser par une personne qui de suit pas les recommandations données?

  • Anónimo
    hace 1 década

    C'est l'un des aspects méconnus du reishiki (étiquette).

    Dans la tradition, chaque personne et chaque objet a une place définie ; il existe des raisons tout à fait rationnelles à l'existence d'un tel formalisme.

    Il fût un temps où, dans les dojo, méconnaître les règles pouvait être fatal. Quand il est question d'armes, un mauvais déplacement peut sérieusement menacer l'intégrité voire la vie de celui qui commet l'erreur.

    L'une des règles habituelles dit, par exemple, qu'il faut impérativement saluer le kamiza en levant son arme avant et après son utilisation ; la raison est simplee, c'est une façon de montrer qu'on détient une arme, d'informer le senseï et les personnes alentours qu'on va se servir d'une arme ou qu'on va la remettre à sa place. C'est une condition indispensable de sécurité, qui n'exclut pas le risque d'accident mais qui le réduit.

    En matière d'accidents, il existe un responsabilité morale en chaîne : celui qui réalise une technique est responsable de son partenaire (difficile de s'arrêter en plein ukemi), le Senseï est responsable de celui qui a causé la blessure, le Shibucho est responsable du Dojocho, le Soke est responsable du Shibusho.

    On peut dire qu'intrinsèquement le Senseï est responsable de tout ce qui se passe dans son dojo.

  • rei
    Lv 4
    hace 1 década

    Slt, pour ma part j'ai déjà eu des élèves avec des blessures sérieuses, et j'avoue que cela m'a fait de la peine mais sans plus. Maintenant si c'était une lésion qui le marque à vie, je pense que cela me poserait un gros problème conscience.

    Certes les élèves viennent de leur propre volonté dans nos club en connaissant les risques, mais nous entant que guide nous avons le devoir de tout faire pour éviter justement les accidents stupides.

    Une blessure à vie marquerait une défaillance de ma part.

  • hace 1 década

    Esprit-corps-technique

    Mitch, on doit apprendre à vivre avec, c'est tout. C'est parfois le sort cruel de la vie, mais sa fait partie de la voie, il faut demeurer zen en tout cause, avec un mini + au dessus de la zénitude. Tu as toujours deux choix, te mettre à boire pour oublier et vivre dans le remord ou garder la tête haute, avec respet quand même et continuer à te battre comme le veut la voie du guerrier.

    Avant chaque combat, normalement on se salut, ce qui signifie, Merci d'offrir ta vie. Pourquoi s'en vouloir ou vivre la culpabilité? L'uniforme blanc, est porter dans le sens: Lorsqu'on meurt, on doit-être pure alors me voici en blanc prêt à mourir.

    C'est la différence entre un art-martial et un sport de combat. Même les style para-militaire ont perdu ces notions, ne les croyant pas utile. Ainsi, sa fait des soldats malade psychologiquement lorsqu'ils reviennent de guerre, blessure post-traumatique. L'entrainnement de l'esprit est le plus important.

    Oss

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